Le départ d’un tour du monde à vélo

LE DEPART D'UN TOUR DU MONDE
18/06/2022-30/06/2022

Et voilà, je suis partie! J’ai laissé Sébastien à Annecy. On se retrouvera dans 2 ou 3 mois pour effectuer ce tour du monde ensemble. 

Le départ d’un tel voyage amène déjà beaucoup de remise en question:

-Est ce que j’ai bien fait de faire ça? 

-Est ce que j’ai pensé à tout?

-Est ce que ça va bien se passer? 

Bref autant de questions que l’on pourrait en rencontrer. 

Puis, finalement, il faut se lancer. 

Le réchauffement climatique est déjà au rendez-vous et je frôle l’insolation le jour du départ malgré les précautions. 

Il faut se mettre dans le rythme petit à petit, trouver ses repères quant aux capacités de pédalage, repérer ses tracés, trouver des lieux de ravitaillement en eau et nourriture, trouver des lieux de bivouac, se renseigner sur la météo pour éviter de se prendre un orage dans la figure, surveiller son vélo qui a pris presque 30kg. 

Toute une organisation qui va prendre place et s’installer au fur et à mesure du voyage. 

 

Bivouac le long du Danube

Sans trop savoir où j’allais, je décide d’aller à la rencontre de Margit en Allemagne. Elle a été ma première rencontre lors de mon premier voyage à vélo pour la Grèce. 

Je suis ainsi repassée par l’itinéraire touristique de l’Euro vélo 6 . J’ai dû jongler entre la météo orageuse et la fatigue liée au fait que je n’étais pas entrainée. 

A côté de ça j’ai découvert quelques sentiers et quelques lieux sympathiques, rencontré déjà de chouettes personnes qui font la beauté du voyage à vélo. 

Par exemple, un soir, je me suis arrêtée dans un restaurant parce que j’avais très envie de frites. Le temps de manger, un orage violent est arrivé et m’a bloqué sur place. Devant la difficulté à trouver une solution pour savoir où dormir, la gérante du restaurant m’a installé une chambre faite de coussins et de couvertures sur la terrasse et j’ai pu passé une merveilleuse nuit! 

Régler tout l’administratif avant un tel voyage demande du temps. 

Je suis restée une journée chez Margit pour m’en occuper. 

Et puis aussi pour régler mes histoires de filles, parce que oui, certaines choses féminines sont une contrainte supplémentaire lors du voyage. 

Déjà, je me suis épilée car je suis pleine de poils et j’aime pas ça. J’ai emmené avec moi un petit épilateur pour m’aider à m’en débarasser quand je le peux. 

Ensuite, j’ai eu mes règles de façon anormales (peut-être dues à la fatigue) et une énorme fuite pendant une nuit sous la tente qui a fait que j’ai dû prendre le temps de tout nettoyer chez Margit. 

Enfin, j’en ai aussi profité pour aller boire une bière et manger une salade de saucisse dans un Biergarten avec la bande d’electro-cyclo de Margit.

 

Quand on va dans un Biergarten!

Enfin, je décide de faire une grosse journée de vélo quand je repars pour la France en direction de Paris. Je veux connaître mes limites et surtout augmenter mon entraînement car j’ai quelques idées dans la tête. 

Je ferai 210km dans une seule journée pour rejoindre la frontière française . 

Simplement, je vais le payer les jours suivant. Heureusement, Marion, une ancienne collègue de travail m’invite à faire une étape chez elle et à me reposer. C’est ici que je vous écris cet article. 

N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a plu et quels thèmes vous souhaiteriez que j’aborde dans ce blog pour compléter le site. 

 

Ulm et le plus haut clocher du monde

2 réflexions sur “Le départ d’un tour du monde à vélo”

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