Voyager à vélo par temps froid et humide.
Bien sûr, quelle idée de voyager à vélo quand il fait froid ou quand il pleut ???
Mais quand on voyage, parfois, on n’a pas le choix .
Et puis on peut aussi prendre la décision de le faire, d’aller vers le froid, car les décors de neige peuvent être somptueux, les lumières dans le ciel également et aussi parce que c’est le meilleur moment pour voir des aurores boréales.
Le tout est d’être équipé correctement pour souffrir le moins possible des conditions climatiques.
Les maîtres mots sont : KEEP DRY AND WARM !
ZOOM SUR L’ÉQUIPEMENT DU CYCLO NORDIQUE
Que ce soit pour la pluie ou la neige, quand on approche la saison fraîche, l’équipement va être sensiblement le même.
On parle souvent du principe des 3 couches :
– Un sous-vêtement technique chaud et respirant : Le most est actuellement la laine mérinos. Le principe de la laine est qu’elle tient chaud, même mouillée. Le mérinos quant à lui ne pique pas et ne prend pas (trop) les odeurs de sueur.
– Une couche intermédiaire isolante : ça peut être une veste polaire par exemple.
– Une couche étanche : de ce côté là, il y a bon nombre de choix car il y a étanche-étanche, genre le ciré marin, et il y a les membranes techniques, dites, étanches et respirantes avec des 2 000 mm, 10 000 mm, 20 000 mm, etc… Et on ne sait plus où donner de la tête.
→ Pour de la longue distance, 10 000 mm est un minimum… C’est l’étanchéité de ma veste.
Je pense aujourd’hui qu’au moins 20 000 mm est nécessaire avec une bonne aération naturelle, comme mon pantalon de pluie.
A savoir, plus c’est respirant, moins c’est étanche et on ne fait pas des miracles.
BIEN COUVRIR LES EXTRÉMITÉS :
– La tête : bonnet ou bandeau en laine de préférence et bonne capuche pour la pluie.
– Le visage : le tour de cou est pour moi indispensable. Protéger son visage du froid aide grandement à tenir le corps chaud.
– Les mains : trouver un bon combiné entre chaleur et étanchéité (moufles, gants, etc…)
– Les pieds : là encore plusieurs possibilités.
(Chaussettes en laine, guêtres sur chaussures en Néoprène…)
ATTENTION : Trop de couches (surtout pour les pieds) c’est pas bon ! Ne vous amusez pas à enfiler plusieurs paires de chaussettes au risque de comprimer votre pied.
Ça entraînerait une mauvaise circulation du sang et un froid assuré.
ET DANS LA PRATIQUE ?
Se couvrir c’est bien… mais à vélo, on bouge et il fait chaud… Même en hiver !! Alors comment faire ??
Une des bêtes noires, que je n’ai pas réussi à élucider complètement, est… la transpiration !
Ben oui, va monter un col sous une pluie battante avec 5°C…
La veste étanche respirante c’est bien mais ça ne respire jamais assez…
Il ne faut alors pas hésiter à s’arrêter, enlever des couches quand ça monte avant que le corps ne monte trop en température et en rajouter quand ça descend.
Faire redescendre aussi le rythme cardiaque régulièrement, en allant doucement ou en s’arrêtant si on ne veut pas être trempé de l’intérieur…
MA PROPRE EXPÉRIENCE
– Tête : J’utilise un bandeau en laine, je trouve le bonnet trop chaud pour pédaler et je peux toujours rajouter la capuche si besoin.
– Visage : Tour de cou bien sûr. La partie extérieure est coupe-vent et j’ai rajouté un mérinos léger à l’intérieur.
– Buste :
.Un mérinos léger technique en sous couche avec col zippé, très pratique dans les grosses ascensions.
.Une veste cycliste, combinée softshell et mérinos comme intermédiaire.
.Une veste de pluie légère respirante avec membrane technique étanche .
PS : cette veste finit par prendre l’eau régulièrement et je la réimperméabilise avec un spray spécifique que l’on trouve dans les magasins outdoor.
– Mains : Des moufles étanches avec intérieur laine !!
J’ai les doigts trop sensibles au froid pour des gants !
Ces moufles sont, de plus, trop grandes exprès pour pouvoir recaler une sous-couche de gants fins en Mérinos si besoin.
(N’oubliez pas, il ne faut pas vous retrouver compressé par l’accumulation de couches sinon l’effet est nul).
– Les jambes :
.Un legging léger de running
.Un pantalon de pluie étanche à 28 000 mm, que je peux ouvrir en haut sur les côtés pour permettre la respirabilité.
Ce pantalon est assez long, exprès pour bien couvrir le dessus des chaussures, et ce, même au pédalage quand le genou remonte.
Il empêche ainsi la pluie de rentrer dans les chaussures par le haut.
– Les pieds :
.Des grosses chaussettes de ski en laine.
.Des chaussures de marche avec membrane étanche , que je réimperméabilise régulièrement aussi.
LE MAÎTRE MOT : S’ADAPTER
Pour la transpiration, le mieux que j’ai trouvé, est de garder uniquement un mérinos léger et la veste de pluie, cols ouverts dans les longues montées .
Le reste du temps j’adapte en fonction de la météo et de la température. Bandeau ou pas bandeau, gants ou pas gants, veste de pluie ou veste softshell ou les 2 …. L’idée est de toujours garder le corps à une bonne température et de rester SEC ET CHAUD !
Et puis à l’arrêt, j’ai une grosse doudoune en duvet avec capuche qui est vraiment indispensable par temps froid à l’arrêt .
Réchaud indispensable et pour la petite astuce, le papier journal dans les chaussures humides, ça peut aider .
Quelques chaufferettes de secours également peuvent être bienvenues.
ET LE VÉLO ?
J’ai mis des pneus à clou… Ça y est ! Pour rouler sur la neige et la glace, paraît-il qu’il me les faut… Je vais tester et vous dirai.
Pour ce qui est de la graisse et des roulements, à partir du moment où c’est étanche, à priori, c’est bon aussi .
Pour les freins, les miens sont à disques hydrauliques et le liquide de frein devrait tenir jusqu’à -15… J’espère ne pas avoir à tester plus bas.
Voilà, y a plus qu’à s’habiller, rouler et profiter .
L’avantage quand on a trop froid l’hiver, c’est qu’on peut toujours en rajouter !
Quand on a trop chaud l’été, on peut rarement en enlever !
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