Les équipements
Ici nous allons parler des équipements de voyage et une rapide synthèse concernant les vélos. Pour plus d’informations concernant les vélos, rendez-vous directement sur la page « les vélos »
Le matériel
On reprend quelques éléments du tableau synthétique pour vous expliquer certains de nos choix.
Le bivouac
On a longtemps cherché.
De par mes expériences passées, je sais qu’il ne faut surtout pas négliger le confort au profit du poids. C’est ce que j’avais fait avec ma petite tente tunnel une Place ultralight et par jour de pluie, je m’en suis souvent mordue les doigts.
Aussi, on a cherché une tente avec de l’espace pour s’asseoir dedans, avec une grande abisse, autoportante, et super résistante et étanche …. Avec quand même le meilleur compromis de poids possible.
Nous partons pour ce tour du monde en partenariat avec Samaya. Jeune entreprise qui confectionne des tentes d’alpinisme sur Annecy, c’est un peu comme si nous partions avec une chambre d’hôtel « avec vue » comme ils disent ! Mais pas n’importe qu’elle chambre puisque ultra résistante et ultra légère, autoportante, avec un vestibule modulable, dans laquelle on peut s’asseoir, cuisiner, dormir…. Le rêve !
C’est quand même vachement pratique !
Elle sera notre abisse. Et comme il n’est pas impossible qu’avec Sébastien, on voyage chacun de notre côté par moment, ça permettra d’avoir chacun un toit en cas de besoin.
Autogonflants !!
J’ai toujours voyagé avec un thermarest. Il a maintenant plus de 10 ans et il est toujours aussi bien. Je dors mieux dessus que dans certains lits. Il est un peu plus encombrant que certains car il y a une mousse à l’intérieur mais je ne le changerai pour rien au monde.
Celui de Sébastien est beaucoup plus petit et léger, mais il a uniquement de l’air à l’intérieur.
Nous partons avec nos sacs de couchage en duvet confort 0 degré jusqu’à –5.
Le mien a déjà pas mal voyagé, notamment en Grèce, mais il est toujours opérationnel même si je pense qu’il a un peu perdu niveau calorifique.
Nous restons sur de la plume pour le moment car c’est ce que nous avons. Les 2 sacs de couchages sont déperlant et les plumes sont traitées contre l’humidité.
On n’a jamais eu de souci jusqu’à maintenant… On verra s’ils tiendront le coup jusqu’au bout !
Nous avons également nos sacs à viande : c’est pratique pour préserver la propreté des sacs de couchage quand on ne s’est pas douché depuis quelques jours et pour apporter de la chaleur supplémentaire lors des nuits froides.
Une popotte en long voyage, c’est indispensable pour pouvoir se faire à manger correctement et donc pouvoir reprendre des forces sans que ça ne coûte trop cher.
De nombreux choix sont possibles concernant les brûleurs. Il y a les petits réchauds « maison », soit une boite de conserve dans laquelle on fait des petits feux avec le bois ramassé autour, les réchauds à gaz, etc….
Nous avons optés pour un réchaud multi-combustible principalement à essence car ça coûte moins cher, dure plus longtemps et on en trouve assez facilement partout.
Pour les casseroles, on part sur du titane ( surtout pas de l’alu car c’est un métal réputé pour attaquer le cerveau). C’est plus cher, certes, mais plus résistant et plus léger. Nous avons donc une casserole et une poêle qui peut aussi servir de couvercle.
On rajoutera à ça un « bol avec couvercle hermétique » en plastique qui s’emboîte parfaitement dans les casseroles pour conserver les aliments cuits ou fragiles et qui nous servira d’assiettes par la même occasion.
Enfin des couverts et gobelets spécifiques légers et pliants viendront compléter notre cuisine.
Nous aurons minimum 2 ou gourdes chacun. Sébastien prévoit également dans sa sacoche de cadre une poche à eau de 3 litres. De mon côté, j’ai prévu un porte bagage à l’arrière de mon vélo sur lequel nous pouvons adapter des sacoches supplémentaires pour emporter de plus grandes réserves d’eau en cas de traversées de déserts ou autre.
Nous prévoyons aussi de nous équiper d’un filtre à eau suffisamment qualitatif pour filtrer les particules les plus fines et d’un stylo à ultra-violet permettant d’éliminer les bactéries.
Nous emmènerons aussi des pastilles type micropure en souhaitant ne jamais en avoir besoin car même si ça évite d’attraper des maladies, ça détruit aussi la flore intestinale.
L'hygiène
L’hygiène et la santé, évidemment c’est important mais là aussi, il y a possibilité d’optimiser pour gagner en place et en poids.
Nous sommes partisans du naturel :
L’huile de coco est une très bonne huile de base pour nourrir la peau, les cheveux, et mélanger avec d’autres huiles ou huiles essentielles.
L’huile de Calendula est excellente pour les coups et les bleus et particulièrement appréciée pour les bobos aux fesses dus à la selle.
L’huile essentielle de lavande vraie est excellent désinfectant
L’huile essentielle de basilique, mélangée à l’huile de coco, appliquée en massant dans le sens des aiguilles d’une montre sur le ventre est excellente pour la digestion.
L’huile essentielle de Gaulthérie, mélangée à l’huile de coco apaise les douleurs musculaires et aide à la récupération.
L’huile essentielle de citronnelle est indispensable pour éloigner les moustiques porteurs de nombreuses maladies graves.
De manière générale, les huiles essentielles sont légères et très efficaces dans de nombreux soins.
Le savon solide type savon d’Alep (à fort taux d’huile de baie de laurier) est ce qu’il y a de plus pratique car il lave le corps, les cheveux, le linge et la vaisselle (il faudra quand même de temps en temps trouver un meilleur shampoing, lessive et liquide vaisselle car ce n’est pas efficace à 100%).
On décide volontairement de ne pas emmener de déodorant car si nous faisons attention à notre hygiène, il n’y aura pas de mauvaises odeurs et la transpiration est importante pour le corps.
Les vêtements
Toujours dans un souci pratique et de légèreté, nous avons choisi d’emmener des vêtements techniques avec des tissus qui allient robustesse, légèreté et séchage rapide. Le principe est d’emmener tout en double pour que si un vêtement est mouillé nous en ayons un sec et idem pour avoir des habits propres quand les autres sont sales.
Pour avoir chaud, il n’a pas besoin d’emmener beaucoup de vêtements lourds. Il y a quelques petites astuces à connaître :
- Le principe des 3 couches : un juste au corps respirant comme un sous pull en mérinos – un habit chaud et isolant comme une doudoune – une couche extérieure coupe-vent et étanche comme une membrane Gore-tex.
- Bien couvrir les extrémités : un bonnet et des chaussettes en laine – des gants coupe-vent et étanches – un tour de cou
La particularité de la laine est que même mouillée, elle continue de tenir chaud. Le mérinos est un type de laine très à la mode de part sa qualité. En plus de ses capacités calorifiques, il est réputé très respirant et ne prend pas de mauvaises odeurs.
Pour la pluie, on a préféré veste et pantalon étanche au poncho. Le poncho peut être un chouette compromis mais par grosse tempête, il peut être un réel inconvénient avec sa prise au vent. Les membranes type Gore-tex sont bien car elles sont bien étanches et un minimum respirantes. L’imperméable en plastique basique est une vraie étuve et ce n’est pas la pluie qui va vous mouiller mais votre propre transpiration qui ne pourra pas s’évacuer …. Coup de froid assuré.
Le matériel électrique
Nous roulerons avec un moyeu dynamo à l’avant de chaque vélo.
Cela permet d’alimenter la lumière etde recharger en roulant une batterie externe, qui elle, pourra recharger l’ensemble de nos appareils électriques.
Il est important d’avoir cette batterie car l’énergie produite par le moyeu dynamo n’étant pas constante, ça endommagerait les autres batteries directement intégrées aux appareils.
C’est indispensable pour un tour du monde. Même si nous sommes plutôt autonome en électricité, il nous arrivera certainement de nous poser dans des endroits durs et fixes par moments et nous serons bien contents de pouvoir y recharger notre matériel.
Nous souhaitons communiquer et partager du mieux possible nos aventures donc nous nous sommes équipés. C’est un vrai challenge de transporter tout ce matériel lourd, fragile et cher mais nous voulons croire que c’est possible et cela nous permettra surtout de fournir du contenu de qualité ; pas seulement pour les sponsors et partenaires, mais aussi parce qu’on aime faire ça.
De nouveau on optimise avec un câble de qualité pour chaque appareil.
Plus ils sont courts et plus ils sont légers mais, en même temps, plus ils sont longs, plus les appareils en charge seront pratiques à utiliser.
Nous en prenons un chacun car nous risquons de pédaler séparément parfois : J’aime aller doucement, Sébastien aime aller vite ; et puis nous ne voulons pas nous empêcher de rester libres et de pouvoir nous séparer par moment.
Aujourd’hui le téléphone portable est un très bon GPS mais quand il est dans ce mode, il consomme énormément de batterie. Un GPS propre à cette utilisation est très pratique.
Il y a la bonne vieille carte bien sûr, on adore les cartes en papier. Cela demande de devoir les chercher à l’entrée de chaque pays (sinon ça ferait beaucoup trop de cartes d’un seul coup) et elles ne sont pas toujours très précises. Nous allons être beaucoup en offroad, je vous laisse donc imaginer le nombre de cartes au 1 :25000 que ça prendrait !
Et puis la carte nécessite de s’arrêter régulièrement pour la consulter. En soit, c’est chouette de prendre le temps de le faire mais comme nous voulons faire des épreuves de bikepacking pendant notre périple, nous avons besoin de pouvoir suivre le tracé facilement sans s’arrêter.
Nous aurons la lumière sur nos vélos mais pas sous la tente donc c’est indispensable.
Mais nous souhaitons également rouler de nuit et l’avantage de rajouter une lampe frontale quand on roule de nuit c’est de pouvoir voir sur les côtés quand on tourne la tête.
On part avec Stoots ! C’est 100% Français et c’est aussi un vrai gage de qualité niveau éclairage, robustesse et poids.
Chaussures et accessoires
Sébastien part avec des chaussures VTT car il est habitué aux cales et que cela l’aide quand même bien dans l’effort de pédalage. La chaussure VTT, quand elle n’est pas trop rigide permet aussi de pouvoir marcher confortablement quand il faut pousser le vélo par exemple.
Moi j’ai choisi la chaussure de marche. En voyage à vélo, je marche beaucoup (aussi) et j’ai besoin que mon pied soit très confortable. En plus de ça, mes chaussures sont étanches (fini les pieds mouillés !!) et ont un très bon grip au sol (et quand il faut pousser/porter le vélo dans des conditions difficiles comme un sol glissant, ce n’est pas négligeable !)
J’ai vu de nombreuses personnes se poser la question pour la sécurité des vélos en voyage.
Il est hors de questions que nous restions avec nos vélos h24 et que nous nous empêchions des visites parce qu’on ne pourra pas les attacher.
Un cadenas efficace et léger, ça n’existe pas… Nous avons donc choisi un gros U avec une bonne serrure qui pourra attacher les 2 vélos ensemble.
Mais à cela, nous avons rajouté 2 petits cadenas type Zblock, un pour chaque vélo, légers et pas du tout robustes, pour faire perdre du temps ou pour les arrêts courts.
Puisque nous sommes dans la sécurité, j’en profite pour parler des sacoches. Nous faisons en sorte qu’elles ne s’enlèvent et ne s’ouvrent pas facilement et/ou qu’il n’y ait rien de valeur dedans (à première vue).
Voici donc une première ébauche du matériel emmené. N’hesitez pas à nous contacter si vous avez des remarques ou des questions. Nous n’avons pas repris tous les éléments du tableau un à un car certains ne nécessitent pas vraiment d’explication spécifique selon nous.
Là encore, il est propre à chacun de faire comme bon lui semble. Certains décident de partir beaucoup plus chargés en emmenant par exemple des chaises pliantes (c’est un réel confort), et certains sont, au contraire, beaucoup plus minimalistes (ça a été de longues négociations avec Sébastien pour une grosse tente, le matériel multimédia et le cadenas en U).